CARTE D'IDENTITE

Le Burkina Faso (République démocratique et populaire du) (anciennement Haute-Volta) est un Etat intérieur d'Afrique Occidentale. Le régime politique en vigueur est une république présidentielle. Son nom signifie "pays des hommes intègres". Sa superficie est de 274200 km ; et il compte 10,9 millions d'habitants [estimation 1997]. Sa capitale est Ouagadougou. La deuxième grosse ville du pays est Bobo-Dioulasso. Monnaie: franc CFA [1998]. Le pays est une mosaïque de groupes ethniques : parmi les plus importants on trouve les Mossis (47,9 %) [1995], les Peuls, les Lobis, les Bobos, les Sénoufos, les Gourounsis.... La langue officielle est le français mais chaque ethnie possède sa, voire ses, propres langues. Les religions pratiquées au Burkina Faso sont l'animisme (majoritaire), l'islam et le christianisme. Il n'est pas rare que les convertis aux religions monothéistes gardent un arrière fond de religion traditionnelle... L'art des peuples voltaïques est principalement représenté par la production de masques des Bobos, des Kourumbas, des Lobis et des Mossis. Ougadougou organise tous les deux ans aussi un festival panafricain renommé de cinéma (FESPACO). Une des grandes places de la capitale s'appelle d'ailleurs place des cinéastes. Non loin de là est organisé périodiquement un concours international de sculpture sur rocher.

DECOUVERTE

Grenier à céréales (mil, maïs, ...)
Pour découvrir des danses traditionnelles

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Village de Solenzo (province des Banwa)
Enfants devant la cathédrale de Nouna (nord -ouest)
Enfant berger à Bomborokuy (nord-ouest)
"Occasion" (transport peu cher !) à la mode africaine


ECONOMIE ET SOCIETE

Malgré son charme et la gentillesse de ses habitants le Burkina Faso est hélas un des pays les plus pauvres de la planète. L'économie de ce pays essentiellement agricole repose sur l'auto-suffisance alors que son sous-sol est riche en ressources naturelles (manganèse, phosphate, calcaires, or...). Le secteur industriel se limite à quelques unités de transformation agro-industrielle (brasserie, pâtes, huileries, savonnerie, grands-moulins, alcool). L'étroitesse du marché local et l'enclavement du pays sans ouverture sur la mer ainsi que la cherté de l'énergie électrique expliquent ce non-développement.

Après une tentative de régime collectiviste, depuis 1991, le Burkina Faso s'est engagé dans un programme d'ajustement structurel et dans la privatisation des sociétés d'Etat.

Le niveau d'éducation : Ses niveaux de scolarisation et d'alphabétisation sont parmi les plus faibles de la région. En 1994-1995, le taux global de scolarisation était de 37,7 % dont 42,5 % pour les garçons et 28,6 pour les filles. C'est devant ce constat que l'Association A NI SE s'est donné pour mission de favoriser l'accès à l'éducation d'un maximum d'enfants car c'est par là que le pays pourra accélérer son développement.

L'état sanitaire : en 1990 on comptait un médecin pour 29 350 (la norme de l'OMS a été fixée à 10 000 habitants par médecin), une sage-femme pour 28 342 habitants (norme OMS : 5000) et un infirmier d'Etat pour 11 514 habitants (norme OMS : 5000). Il est évident que favoriser l'accès des jeunes aux carrières médicales par une scolarisation poussée est un des moyens essentiels pour corriger ce déficit.