Les projets en cours

Lettre de notre correspondant Zéphyrin Bagnawa pour la rentrée 2008-2009

Prêtre du diocèse de Nouna au Burkina Faso, le père Zephirin Bagnawa est responsable du Département Solidarité et Partage et Directeur du Centre de Formation. Depuis plus de cinq ans, il travaille dans un milieu rural défavorisé, en organisant des sessions de formation pour les paysans, la réinsertion des personnes vulnérables et l’organisation des secours d’urgence en cas de catastrophe comme la sècheresse.

« Toi aussi, tu peux aider ton frère, ta sœur à se mettre debout »

Le Burkina Faso couvre une superficie de 274 000 km2. Il est situé en Afrique de l’Ouest. Sa population est un peu plus de 12 600 000 habitants. Plus de 90% de cette population vit en milieu rural. Elle tire ses revenus essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Ces productions sont tributaires des conditions climatiques (sécheresse, inondation, criquets…) très fluctuantes d’année en année. Aussi le peuple burkinabè est obligé de se battre sur tous les fronts pour sa survie. Dans de telles conditions, vous convenez avec moi que les plus démunis sont les plus exposés à la famine, aux maladies et au manque d’instruction (analphabétisme).

a) La Formation :
Le manque d’instruction est un frein pour le développement de nos populations. Dans le Diocèse de Nouna le taux d’analphabètes est très élevé plus de 60%. Aussi, former les adultes, les jeunes, reste une priorité pour nous. D’où la création d’un Centre de Formation pour adultes par Monseigneur Joseph SAMA à Nouna. Dans ce Centre, nous organisons des sessions de formation dans le domaine de l’alphabétisation, l’agriculture durable, la sécurité alimentaire, l’environnement, l’élevage, la santé (le paludisme, l’hygiène…), la formation des femmes. Etc.
b) L'éducation :
Il y a des villages où les enfants sont obligés de faire des kilomètres pour accéder à une école dans un autre village. D’où des projets de création d’école dans ses localités. Nous avons aussi lancé un projet de parrainage « enfants » issus de familles très pauvres pour leur permettre de poursuivre les études. Il y a création de foyers pour accueillir des élèves qui n’ont pas de lieu où loger pendant l’année scolaire en ville.
c) La réinsertion des personnes vulnérables :
La création de centres féminins ; dont le but est de freiner l’exode des jeunes filles vers les villes et d’autres pays voisins comme la Côte d’Ivoire, le Mali. Leur permettre d’apprendre un métier comme la couture, la broderie … ; il y aussi les handicapés et les personnes sans soutien que nous essayons d’aider en leur trouvant le financement de petits projets qui leur permette de travailler de leurs mains et de subvenir à leurs propres besoins.
d)La Sécurité Alimentaire et le Secours d’urgence :
Le Burkina est confronté aux aléas climatiques qui font que la famine est toujours à notre porte. Pour y faire face, nous avons créé des greniers de sécurité alimentaire pour permettre de constituer des stocks de céréales pendant les années d’abondantes récoltes et en période de mauvaises récoltes distribuer ces réserves aux populations. Ces stocks sont utilisés aussi pour les secours d’urgence en cas de catastrophe (sècheresse, inondation, criquets pèlerins).


Pour faire face à toutes ces situations, nous avons besoin de la solidarité de chacun (e) de vous, de votre soutien financier :
  • Une session de formation pour 30 personnes coûte 1150 €uros. Dans l’année nous organisons environ 25 sessions de formation soit un total de 28.750 €uros.
  • La construction d’une école de trois classes coûte environ 35.000 €uros sans compter le coût de la construction des logements des enseignants.
  • La construction d’un foyer qui accueille des élèves sans logement s’élève à 37.500 €uros.
  • La construction d’un centre de jeunes filles coûte environ 45.000€uros sans compter le prix de l’équipement.
  • Le parrainage des enfants en difficulté : 100 €uros par an pour les élèves du primaire et 225 €uros pour ceux du secondaire.
  • la réinsertion des personnes vulnérables : 250 €uros / personne handicapée.
  • La constitution de stock de sécurité alimentaire dans huit centres : 32000 €euros.
  • Un projecteur Video nous serait également d’un grand secours pour dispenser nos cours sur DVD ou sur ordinateur. : Cout 700 €uros

Voilà nos besoins chers amis, chers bienfaiteurs, d’ores et déjà je vous adresse un sincère et profond merci. Pour vos dons, vous pouvez les verser au compte de l’Association ANISE :

Association reconnue d’intérêt général *
21, rue de Sigy 77520 Donnemarie-Dontilly
Tél./Fax 01 64 01 37 83
http://association.anise.free.fr
association.anise@free.fr

60% des sommes versées sont déductibles de vos impôts


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